Gyotaku 魚拓 : Immortaliser l'âme des poissons à travers l'art

En tant que pêcheur sous-marin passionné et apnéiste fasciné par la mer, je cherche à préserver et à célébrer la mémoire des poissons que j'attrape en créant des œuvres d'art inspirées par la technique du Gyotaku. Cet art traditionnel japonais tire son nom des mots Gyo (魚), qui signifie « poisson », et Taku (拓), qui signifie « empreinte ».

Chaque œuvre de Gyotaku que je réalise commence par l'application d'encre de calamar sur le poisson capturé. Ensuite, j'utilise un mélange d'aquarelle et d'acrylique pour ajouter de la couleur et de la profondeur à l'impression. Le papier que j'utilise est généralement du Kozo, un papier de mûrier japonais de haute qualité, idéal pour capter les moindres détails du poisson.

Les poissons que j'utilise pour mes créations Gyotaku sont généralement capturés par mes soins et sont toujours consommés, respectant ainsi l'éthique de l'art et la nature. C'est pourquoi je choisis d'utiliser une encre parfaitement comestible.

Dans la tradition japonaise, on raconte que l'empreinte du Gyotaku permet de saisir l'âme du poisson. Une fois le dessin de l'œil achevé, l'âme du poisson reprend vie, offrant ainsi une seconde vie à ces créatures marines sous la forme d'une œuvre d'art. En créant ces impressions uniques, je rends hommage à la beauté et à la diversité de la vie sous-marine, tout en partageant ma passion pour la mer.